Voilà plusieurs mois que je n'ai rien publié sur mon blog (dont je me rappelais à peine les login et password;-)
Les seules visites qu'enregistra le module statistique de typepad sont sans doute dues à quelques internautes en perdition, s'étant égarés dans le cul de sac auquel ressemble de plus en plus ce blog en désuétude.
Je crois discerner également quelques archéologues qui viennent exhumer, par amitié poussiéreuse, des écrits anciens afin de mieux cerner celui que je fus. A moins que les quelques traces de visites résiduelles qui perdurent sur l'encéphalogramme plat de cet espace intersidéral soient le fruit d'interlocuteurs avec lesquels j'ai bientôt rendez-vous et qui me "googleisent" afin de mieux cerner l'animal auquel ils vont être confrontés.
Pour les quelques lecteurs fidèles qui ont témoigné d'une patience surnaturelle, voici quelques sursauts grammaticaux et autres gesticulations de ma plume, qui ne manqua pas de s'agiter durant ces mois d'absence. A bientôt...
Les gens qui sont obsédés par leur carrière me laissent de marbre! Je le dois sans doute à mon esprit d'indépendance et à mon goût immodéré pour l'imprévu.
J'ai un ami qui m'expliquait qu'il avait jeté son téléphone fixe car il ne marchait plus. Je lui fis la remarque qu'un téléphone fixe qui marche est par définition...un mobile!
Il y a des gens qui s'affolent a l'idée de perdre les choses qu'ils croient posséder.
Mais les choses ne se laissent jamais complètement posséder. Elles nous regardent passer. Elles nous survivent et s'amusent silencieusement de nos agitations et de ces vanités de vouloir tant posséder. Tant de gens sont finalement possédés par ce qu'ils possèdent...
A l'approche des vacances, rien qu'à l'idée d'aller a la mer, je me fais toujours un sang d'encre. Ce doit être l'angoisse de la plage blanche!
J'aime bien l'idée qu'un écrivain défende les sans-papiers.
Le voyant manifester son mauvais caractère, j'appréhende toujours le moment où il se livre enfin à la police.
Je ne voudrais pas paraitre pessimiste, mais si je m'en réfère a mon observation de notre bien triste monde, je dois bien en déduire que la vitesse de la lumière est considérablement inférieure a la vitesse de l'ombre.
Pour le moins, a sa propagation. Et ne me traitez pas d'obscurantiste, car mes constatations sont faites a la lumière des faits.
J'ai connu un adepte du spiritisme totalement dénué du moindre intérêt
Ce qui prouve que dans ce domaine aussi, l'esprit peut être las...
C'est parce que cela se fait en janvier que l'on appelle cela une galette des rois
Si cela avait lieu en décembre, on l'appelerait... la Galette des Rennes
Un cunnilinguiste n'est pas un praticien de cette langue ancestrale qu'est l'écriture cunéiforme...
La hausse de l'essence a-t-elle quelque chose à voir avec la flambée des prix ?
Il faudra que j'interroge un économiste. Mais mon expérience audiovisuelle me conduit à observer qu'avec la crise du pétrole, France 3 enregistre des records d'audience grâce à l'inspecteur Derrick... Si ce n'est pas une preuve ça!?...
Enfin ce qui est sûr c'est qu'avec la flambée des prix , les flambeurs dépriment. C'est finalement une bonne chose!
Tout ce qui est portable est mobile...
La version moderne des Chiffres et des lettres consiste a faire avec des Mbits des jeux de Mo
Un directeur de cabinet a forcément des goûts de chiotte, une lunette, le cheveux coupé en brosse et plein de papiers à la main
A cause du voeu de chasteté , la bite ne fait pas le moine!
L'argent sale se remet en main propres!...
Souvent, une panne d'électricité nous plonge dans le noir!
C'est un fait!
C'est même ce qu'il est convenu d appeler un fait électrique...
Certains se réfugient dans le futur, comme dans un présent qui leur serait offert pour oublier leur passé.
Le Futur arrive... dans une seconde !
J'aime offrir à une femme que je porte aux nues, un stylo.
Car le stylo habille !
Quelques traits de plume valent bien un grand couturier
pour l'homme de l'être qui aime les femmes à voir...
Bref, un stylo à plume pour une femme à poil;-)
J’ai souvent fait des dégustations de vins en devinant la provenance du vin qui se cachait dans des flacons masqués. Mais ce que je préfère faire, car j’y décèle toute l’ironie du sort, ce sont des dégustations de vieux rhum. Je ne me suis jamais autant amusé que lors d'une dégustation d’alcool de canne...à l’aveugle !
Comme disent les martiniquais : j’ai la mer ici et le Père Labat !
Tchin!