Cougar: cette espèce est désormais éteinte
« C'est un acte de décès. Le puma de l'Est américain a été déclaré mercredi officiellement éteint par les Etats-Unis. Aussi appelé cougar aux Etats-Unis, cet animal était sur la liste des espèces menacées depuis 1973. » (Article de l’Express)
Heureusement qu'avec le vieillissement de la population et l'allongement de l'espérance de vie humaine, en particulier de sa part féminine, on peut espérer une recrudescence de Cougars, déjà largement mise en avant sur les sites pornographiques pour leur conseils avisés et leurs qualités orales !
De même, l'engouement pour les baskets de marque dans les banlieues devrait nous préserver, pour un temps, de l'extinction de la marque Puma, chaussures qu'aiment arborer les bimbos banlieusardes et les caïds de cités avec un regard mi-félin mi-bovin qui en dit long sur la disparition de cette autre espèces fragile et vulnérable qu'est le ... neurone !
On estime le nombre d'espèces animales et végétales qui disparaitraient à plus de 26.000 par an !
Décimées par la pollution, les activités humaines, l'urbanisation et le réchauffement climatique, cela signifie qu'une espèce vivante disparait toutes les ... 20 minutes.
Les optimistes excessifs et les cyniques indécrottables allégueront que cela est dans l'ordre des choses puisque la durée de vie d'une espèce sur terre se situe naturellement entre 5 à 10 millions d'années. Ils pourront tout aussi invoquer le fait que ce n'est qu'une goutte d'eau car on estime à 10 millions le nombres d'espèces vivant sur notre petite planète qui a bien des bleus, et que pour l'instant, les scientifiques n'en ont recensé que 1,9 million. Certes !
Mais on pourrait tout aussi bien leur rappeler que les scientifiques convergent sur l’idée que nous sommes entrés dans une ère de destruction massive (et je ne parle pas de la bande de Gaza, bien que l’envie me prenne !) et que le rythme de disparition est 100 fois plus rapide qu’au début du XIXème siècle. En à peine 20 ans, le nombre d’espèces menacées est passé de 5.205 à 8.452 !
Durant les 500 dernières années, soit peu de temps après la naissance de Line Renaud qui est elle-même dangereusement menacée, on estime que l’activité des hommes est directement responsable de l’extinction de plus de 870 espèces.
Je vous conseille vivement de foncer à la Grande Récrée ou chez ToysRus pour acheter tous les ours en peluche et pingouins à fourrure acrylique que vous pourrez trouver car 6 des 8 espèces d’ours qui tentent de survive sur Terre sont menacées de disparaître dans moins de 20 ans.
Achetez à vos enfants un abonnement au tout nouveau Zoo de Vincennes car 1 mammifère sur 4 et 1 oiseau sur 8 ne sera bientôt plus visible que dans des documentaires de la chaîne Planète qui devrait se rebaptiser « Place Nette » tant notre monde risque de devenir un désert.
Les pays où les espèces disparaissent le plus vite sont l’Indonésie, l’Inde (à part les vaches qui se portent bien), le Brésil (où la gente masculine se tarirait de manière significative par l’effet combiné, bien que non corrélé scientifiquement, d’une fuite de footballeurs de talents vers d’autres contrées plus rémunératrices et de l’explosion du nombre de transexuelles qui nuisent de manière alarmante au taux de reproduction de la population) et enfin la Chine (qui a la fâcheuse habitude de transformer toute espèce qu’elle nem pas en brochette et rouleau printanier, en commençant par les chats et les chiens, pourtant si proche de nous.)
La France n’a pas à rougir parce qu’elle se situe au 8ème rang des pays hébergeant le plus d’espèces menacées, avec en tête de liste les socialistes. Les communistes ayant visiblement complètement disparus et ne subsistant qu’aux confins les plus inaccessibles de la campagne russe, ce qui nous préserve de les voir revenir sous nos latitudes où un Front de type national et nauséabond aurait la triste tendance à proliférer sur le terreau de mauvais souvenirs encore fumants.
Faut-il voir en notre noble pays un havre de paix, une terre d’accueil et un radeau qui méduserait d’admiration tout amoureux de la Nature ou bien un camp de concentration à l’air libre pour les pauvres animaux et végétaux qui ne demandent qu’à connaître les fruits d’une retraite paisible, étant prêt à nous pomper le gaz carbonique et à nous sustenter bien au delà de l’âge limite des 60 ans ?
Mes pensées vont donc, en ce soir d’août 2014, aux pauvres Pumas qui ont capitulé (et je ne parle évidemment pas de toutes ces femmes d’expérience qui se proposent, pleines de bonne volonté, pour se substituer, aux cours d’éducation sexuelle proposés par l’éducation nationale, avec le succès que l’on sait !)
Le feu puma s’est éteint de lui-même, sans doute à cause de l’extincteur insouciant des hommes qui connaîtront fatalement le même sort. Mais pour eux, on pourra parler de suicide car ils accélèrent, dans une inconscience collective effrayante et avec une naïveté mercantile, l’heure de leur auto-destruction.
J’espère simplement qu’entre temps nous assisterons à la disparition de l’espèce la plus nuisible, la plus prédatrice et la plus dangereuse pour nous, si difficile à éradiquer car exponentielle et proliférante quand on regarde l’actualité, j’ai nommé : l’espèce de cons !